Revue de parodontologie et implantologie, volume 6

Référence: 9782361340971

Je remercie le directeur scientifique de La Nouvelle Revue de Parodontologie et d’Implantologie, Paul Mattout, de l’honneur qu’il me fait en me confiant la coordination d’une édition consacrée au protocole du Professeur Brånemark. Je voulais à tout prix revenir sur ce protocole basé sur la preuve et sur le temps. En effet, on sait depuis longtemps que la cicatrisation osseuse est due au « travail de cellules programmées… depuis une éternité » : ostéoblastes et ostéoclastes. Avant les études et les essais cliniques menés par Per-Ingvar Brånemark, les techniques implantaires étaient parfois hasardeuses et suivaient des protocoles qui n’étaient pas bien établis. À cette époque, le taux de succès avoisinait les 50 %, ce qui satisfaisait les praticiens.

Le Professeur Brånemark a obtenu, avec son protocole, un taux de succès de 97 % après des mises en charge de plus de vingt ans ! Ses recherches ont également permis de mettre en lumière que l’absence de tissu conjonctif à l’interface os-implant était la clef du succès à long terme de la thérapeutique implantaire. C’est ce qu’il a appelé l’ostéointégration.

Ces résultats lui ont permis d’établir, qu’après sa pose, « l’implant doit être protégé et complètement afonctionnel » pendant quatre à six mois. Une fois en fonction, un effet de balance entre les forces s’appuyant sur l’implant et le remodelage de l’os péri-implantaire pérennisent l’ostéointégration. Cependant, de nombreux confrères « leaders d’opinion » essaient de modifier ce protocole qui a été une révolution en implantologie. Les nouveaux protocole sont utilisés pour raccourcir les temps de traitement, mais ils peuvent être à l’origine de problèmes esthétiques, ou même de la perte de l’implant.

J’ai voulu que ces techniques soient décrites, mais j’ai également demandé aux auteurs de revenir sur des théorèmes dont nous avions oublié la valeur.

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