Maladie d'Alzheimer - De la mystification médicale à l'indifférence sociale

Référence: 9782385480011

« Si vous avez compris la maladie d'Alzheimer, c'est qu'on vous l'a mal expliquée ». La créature Alzheimer, telle Barbe-Bleue, n'en finit pas d'enfermer ses victimes dans un labyrinthe dont personne ne peut réchapper. On n'a pas Alzheimer, on est Alzheimer. Le sujet atteint n'existe qu'au travers des différents symptômes qu'il propose. Il devient l'objet de sa pathologie. Son existence parmi nous, le choix qu'il a opéré pour préférer l'oubli à la mort qu'il redoute tant, ne sont que rarement interrogés, alors que la piste d'une démarche basée sur la Psychologie subjective nous permettrait de considérer le point de vue du sujet, en proposant une autre lecture de sa trajectoire et de ce qui l'a amené à la désintégration identitaire. En effet, on peut légitimement s'interroger : et si la présupposée maladie d'Alzheimer traduisant un effondrement psychique exprimant notre indicible angoisse d'être mortel ?

Cet ouvrage a pour but d'apporter un éclairage différent, une réflexion et un questionnement autre que le modèle exogène imposé par une approche neuroscientifique qui n'interroge jamais le sujet souffrant.

Biographie de l'auteur :

Amédée-Pierre Lachal est directeur pédagogique à l'APDHES, formation continue sanitaire et sociale. Psychothérapeute, praticien en validation, expert consultant en Gérontologie, président de l'association « Aider sans épuiser ».

Louis Ploton, après avoir connu l'extrême précarité sociale dans son enfance et son adolescence est devenu médecin, puis professeur des universités. Dans ces fonctions, il a particulièrement travaillé sur la communication dans les groupes et les institutions. Une réflexion personnelle sur les organigrammes l'a conduit à écrire ce petit manifeste après une quinzaine de livres à caractère professionnel. Car depuis l'enfance, il est un passionné d'Histoire. Il s'agit d'une forme de testament politique alors qu'il est atteint d'une maladie neurologique progressivement invalidante. Pour comprendre d'où il parle, il faut savoir qu'enfant il baigna dans le discours d'un oncle (anarchiste), de son parrain (militant communiste), de sa mère (gaulliste historique), avec au cœur le souvenir de son père (royaliste) mort précocement.

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